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Le temps de l'amour, le temps des copains et le temps d'Hélène

  • Marion
  • 12 févr. 2016
  • 3 min de lecture

Hélène Jevaud est une jeune étudiante d'histoire de l'art aux passions étonnantes : comme beaucoup de jeunes filles de son âge, elle apprécie les sorties au cinéma, assister à des expositions, écouter de la musique, boire un verre entre copains… Et pourtant, lorsque vous la rencontré pour la première fois, vous vous rendez compte qu'elle a en elle un petit quelque chose qui fait tout son charme. Comme suspendue dans le temps, elle ne semble pas être née à la bonne époque.

Portrait photo en Polaroïd d'Hélène Crédit Photo : © Sarah Seené

Car Hélène est une passionnée des années 1960 : des chansons de France Gall à la cinématographie de Jean-Luc Godard en passant par la danse des Yéyés, tout ce qui touche de près ou de loin à cette période l'intéresse.

Si elle devait poser une date pour le début de cette grande histoire d'amour, elle l'a situerait au début de son adolescence. A cette époque, elle découvre des archives télévisuelles en couleur (en effet, dans les années 1960, la télévision commence à rentrer dans les foyers français, mais en noir et blanc seulement). Le coup de foudre, c'est avec le célèbre clip de Sheila L'école est finie.


Scopitone de L'école est finie


Sans s'en rendre compte, ces années passées se voient aussi à travers Hélène : alors que dans ses plus jeunes années, le noir était sa teinte de prédilection, elle l'abandonne pour des couleurs plus flash. Elle ose les coupes de vêtements plus extravagantes, des matières nouvelles et un maquillage centré autour des yeux… comme dans les années 1960 !

Désormais, ses nouvelles idoles s'appellent Audrey Hepburn, France Gall et Jaques Demy.


Si Hélène devait choisir un domaine de prédilection, ce serait la musique. Puisque c'est d'abord grâce à elle que sa passion se développe, de préférence sous le format de 45 ou 33 tours. Quoi de mieux pour écouter les tubes des années 1960 que de bons vieux vinyls ?

Car non content de se passionner et de se documenter sur cette période, Hélène est également collectionneuse : chiner les bonnes affaires et trouver des pépites d'or des « Sixties » dans les brocantes font également parti de ses passe temps favoris. Parmi ces bijoux historiques se trouvent essentiellement des objets, des vinyls ou des revues.


Mais la découverte des années 1960 va encore plus loin que la collection : en bonne historienne (de l'art) qui se respecte, Hélène cherche des sources fiables pour connaître, un peu plus, cette période. Si ses premières sources étaient les livres et la télévision, elle décide par la suite de toucher du bout du doigt la période, en rencontrant des personnes ayant grandis dans les années 1960. Il y a deux ans, elle décide donc d'ouvrir un site où elle poste des témoignages d'hommes et de femmes dont l'enfance ou l'adolescence furent façonnées par la société des « Sixties ». Son nom : Such Good Sixties. Les témoignages sont agrémentés de photos d'archives, parfois personnelles, et de chansons (http://www.suchgoodsixties.blogspot.fr).


Hélène est également présente sur le média Internet, en collaboration d'écriture d'articles, toujours dans l'esprit des années 1960. Avec un ami, elle partage l'écriture d'articles sur le site « Chat Moka » (https://chatmoka.wordpress.com/), et a également publié quelques écrits pour le site « Folie Vintage » (http://www.folievintage.fr/).


Les projets d'avenir d'Hélène ? Une réorientation de son sujet de mémoire, laissant le domaine de l'architecture pour "l'interaction entre le cabinet de curiosités et l'art contemporain", ainsi qu'une thèse, pour l'année prochaine, sur un humoriste que la demoiselle admire : Thierry Le Luron. Mais ça, c'est une autre histoire...


Portrait photo en Polaroïd d'Hélène

Crédit Photo : © Sarah Seené


 
 
 

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